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Dernière mise à jour : 17 janv. 2021


PARASITE

Les apparences sont parfois trompeuses

Ki-taek et sa famille sont tous sans emploi et vivent dans leur petit demi-sous-sol. Un jour, Kim Ki-woo, l’aîné, se trouve un emploi de tuteur chez la splendide famille Parks. Cette embauche devient une opportunité pour tous les membres de la famille et bientôt, ils seront totalement intégrés chez les Parks.

Récipiendaire de la Palme d’or au Festival de Cannes (le prix le plus prestigieux) en mai dernier, Parasite piquait ma curiosité. Ce long-métrage signé Bong Joon-ho est une merveille du cinéma. Jamais je n’aurais pensé être autant divertis et impressionné par un film de langue étrangère. C’est délicat de parler de ce film sans mentionner de divulgâcheurs, tant le récit prend une tournure inattendue, mélangeant plusieurs genres. Ce qui commence en comédie noire se transforme en thriller pour finalement se conclure en drame sociopolitique. On sort de la salle de cinéma troublé et marqué à la suite du visionnement de Parasite


Bong Joon-ho a réussi son coup ; sa réalisation est d’une qualité remarquable. Son film détient un rythme effréné, sans temps mort. Dès les premières secondes, il réussit à créer une ambiance tordue, pourvue d’un humour sarcastique. L’excellente direction artistique (la maison des Parks est d’une telle beauté) rend chaque plan fascinant.


La plus grande réussite de Parasite se trouve dans son scénario. Le réalisateur-scénariste nous tient en haleine jusqu’à la toute fin (le dénouement est imprévisible), tout en introduisant un message subtil sur les classes sociales de notre société. Peu de films parviennent à accomplir ces deux exploits à la fois, c’est-à-dire divertir et faire réfléchir.


Il ne faudrait surtout pas oublier la performance des acteurs. Les membres de la famille Parks sont tous fabuleusement interprétés, leur naïveté et leur générosité sont bien dépeintes par les comédiens. Par ailleurs, deux personnages sortent du lot. Hye-jin Jang, qui joue la maîtresse de la demeure des Parks, nous captive par son côté mystérieux. Et finalement, Kim Ki-Jung se démarque par la justesse de son jeu.


Parasite possède de nombreuses qualités ; c’est sans aucun doute qu’il finira la soirée des Oscars avec la statuette du meilleur film international. Peut-être même qu’il remportera le grand prix. On s’en reparle le 9 février.


Note : 9/10


STAR WARS : THE RISE OF SKYWALKER

Que la force soit avec vous


Le chef suprême Kylo Ren est en mission pour résoudre le mystère sur le potentiel retour du terrifiant empereur Palpatine. Pendant ce temps, les survivants de la Résistance se préparent pour le dernier combat contre le terrible Premier Ordre. De son côté, Rey continue son entrainement pour devenir un maître Jedi. La fin est proche.

Vous connaissez le proverbe « trop c’est trop » ? Star Wars The Rise of Skywalker l’illustre parfaitement. C’est à J. J. Abrams qu’on a confié la lourde tâche de scénariser et de réaliser la suite Des Derniers Jedi, un épisode tant acclamé par la critique, mais qui aura divisé les fans par sa prise de risques. The Rise of Skywalker se veut un film épique, grandiose et nostalgique, tout en essayant d’être la conclusion d’une saga de neuf films. C’est là son plus grand problème.


J. J. Abrams y va d’un fan service abusif, n’essayant même pas de le dissimuler, jusqu’à en oublier la cohérence de son scénario. L’humour est omniprésent et entraine une diminution du suspense. Le premier acte est brouillon, les scènes sont décousues et s’enchainent bêtement. C’est comme si l’on avait essayé de corriger les décisions de Rian Johnson (celles-ci ayant été tant critiquées) sur le dernier volet, en quelques minutes. Ensuite, on commence à y croire avec un combat de Jedi spectaculaire, l’un des meilleurs de la série, et pourtant la finale provoque une déception totale.

Malgré tout, les scènes d’action sont bien réalisées et on note une amélioration sur ce point chez J. J. (excellent plan-séquence avec les personnages de Finn et Poe). La cinématographie et la qualité des effets spéciaux demeurent indéniables. Par contre, allons-nous voir un Star Wars pour ces deux aspects seulement ? Bien sûr, on s’attend à ce type de prouesses techniques, le spectateur y a droit.


Malheureusement, la magie n’y est plus. Peut-être devons-nous incriminer Disney qui a multiplié les épisodes de cette saga ces dernières années. The Rise of Skywalker demeure un bon divertissement qui s’écoute aisément, néanmoins, ce n’est pas un excellent Star Wars. Ne reste plus qu’à apprécier pour une énième fois la bande sonore de John Williams.


Note : 7/10

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