Sunderloom est un groupe de musique québécois composé de deux membres : Alinoë Schneider et Charles Bélanger. Leur style de musique se décrit comme étant du Indie dream rock teinté d’électro et de RnB.Ensemble, ils ont produit deux albums : End of the Map, sorti en 2019 et Cafés In Times Of Disbelief, sorti en 2022.
PROD a eu la chance de leur poser quelques questions ;
D’où est-ce que vous venez ?
Alinoë Schneider : Je suis né aux abords de Paris à Châtenay-Malabry. J’ai grandi à Québec et je vis dans le quartier Saint-Jean-Baptiste près du parc Berthelot.
Charles Bélanger : J’habite à Québec et j’ai grandi sur la Rive-Sud.
Comment vous êtes-vous rencontrés ?
Alinoë Schneider : Nous nous sommes rencontrés en 2014 au Cégep de Sainte-Foy, nous avons fait notre double DEC Musique/ Sciences de la Nature ensemble. Avec certains compatriotes de notre cohorte, nous avons commencé à faire des jams dans les « fridges » de répétition dans le sous-sol du pavillon Casault. Charles et moi discutions souvent de commencer à faire quelque chose de plus sérieux, un projet concret. Après plusieurs mois de pratique, nous avons monté un éventail de pièces à jouer en live. Nous avions besoin de mains supplémentaires pour faire des parties additionnelles instrumentales et c’est à ce moment-là que nous avons fait la connaissance de François-Gabriel Marcotte et Mathieu Michaud qui partagent le stage avec nous aujourd’hui.
Comment la musique est-elle rentrée dans vos vies ?
Alinoë Schneider : Quand j’étais petit, mon père et ma mère faisaient beaucoup de musique à la maison. Piano tous les deux, chant aussi, ainsi que la guitare pour mon père. Ma mère m’a également joué la Toccate et Fugue de Bach sur de grandes orgues dans une église en m’ayant, bébé, à ses côtés. J’ai commencé à jouer sur le piano de la maison en grandissant et le contact s’est fait direct.
Charles Bélanger : Dès l’enfance, les émotions que la musique faisait surgir en moi et le fait d’avoir l’impression de se reconnaître à travers une pièce et dont la musique nous « parle » m’ont permis de tisser un lien particulier avec ce moyen d’expression.
Quelle est votre première chanson produite ensemble ?
Alinoë Schneider : « For Days ». Pièce qui figure sur notre premier album « End Of The Map ». Pendant les vacances de Noël en 2018 ou 2017, on est allés à mon école secondaire ( Shout out Jean de Brébeuf Qc ). Avec la permission de mon ancien directeur musical, André Garneau, on a passé plusieurs jours à enregistrer dans le studio de la concentration musique. Charles à la batterie dans la room et moi dans la régie. On a dû faire 50 takes car on commençait tout juste à enregistrer le drum avec un clic. J’ai mixé la pièce sur l’unique haut-parleur que comportait le studio. « Today Today » a subi le même traitement.
Quelle est votre plus grande source d’inspiration ?
Houla. Tame Impala doit obligatoirement être mentionné pour nos débuts, ainsi que The Cure.
Quelle est la chanson que vous préférez jouer et pourquoi ?
Alinoë Schneider : Je pense qu’en live, ça se passe entre « Phantasm Frontier » et « Sex & Affection ». Ce sont des pièces qui ont une progression intéressante à jouer devant public, on sent le monde qui sent les drops à venir. Le delivering est très satisfaisant, les deux crinquent vraiment. J’anticipe le même effet avec certaines/d’autres pièces du nouvel album.
Charles Bélanger : « Phantasm Frontier » en raison de la longue progression qui monte en intensité à la fin de la pièce et du groove entraînant pour le public.
Pour votre single « Fireflakes », on peut voir à titre de couverture, un personnage assez intéressant. D’où est venue cette idée ?
« Fireflakes » raconte l’histoire d’une secte formée à l’approche de l’apocalypse climatique dans l’espoir d’apaiser les dieux et de renverser la tendance, le personnage sur la couverture représente un disciple de cette secte.
Si vous aviez la chance de faire une collaboration musicale avec n’importe qui, quel serait votre premier choix et pourquoi ?
Alinoë Schneider : Ça serait chouette d’accompagner Tame Impala ou la clique de Men I Trust en tournée! Sinon pour une collaboration sur une pièce, on n’y a jamais vraiment pensé. Je pense que Charles et moi aimons vraiment travailler tranquille sur nos compositions. Musique, texte, forme, textures, idées, images, vibe, ça marche vraiment entre nous pour ce qui est de la communication créatrice, peut-être qu’une opportunité se présentera dans un avenir proche qui sait ? Si Men I Trust était down pour qu’on fasse une pièce ensemble, on serait bien partant !
Avez-vous un rituel d’avant et/ou d’après spectacle ?
On n’a pas vraiment de rituel qu’on fait à chaque fois avant un show, la seule chose à laquelle je pourrais penser c’est que parfois on se met de la musique juste avant d’aller sur le stage !
Nous aurons la chance de voir jouer Sunderloom en deuxième partie de notre spectacle Réflexion au Grand Salon, le 6 avril prochain.
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